| ⇝ Qui est-elle ? ⇜ Nom : Flora (en vf) / Cere Cere (en vo) Groupe : Le Cirque de la Lune Défunte (en vf) / Dead Moon Circus (en vo) Sous Groupe : Le Cartel Amazone (en vf) / Amazones Quartet (en vo) Statut Sailor : Sailor Ceres Élément : La nature, les fleurs Couleur : Rose Symbolisme : inconnu Signe particulier : elle n'est pas une véritable ennemie, elle a été corrompu par Nehelenia !!! En fait elle est une Sailor comme les autres d'ailleurs, charge de protéger Éternelle Sailor Chibi Moon, elles seront ses compagnes au combat !!! ღ Astrologie ღ Cérès est le premier astéroïde découvert : on lui reconnaît aujourd'hui la définition de planète naine, depuis la nouvelle définition de l'Union astronomique internationale d'août 2006. Avec un diamètre d'environ 950 km, Cérès est également le plus grand membre de la ceinture d'astéroïdes située entre les orbites de Mars et Jupiter.
Histoire : Cérès a été observé pour la première fois le 1er janvier 1801 par Giuseppe Piazzi, alors directeur de l'observatoire de Palerme en Sicile. Celui-ci proposa de le baptiser Ceres Ferdinandea en accolant le nom de la déesse protectrice de la Sicile à celui du roi de l'île Ferdinand III de Sicile (alias Ferdinand IV de Naples, qui deviendra Ferdinand Ier des Deux-Siciles en 1816), son mécène, alors réfugié à Palerme car le Royaume de Naples avait été conquis par les armées françaises en 1798. Par la suite, pour des considérations diplomatiques, seule la première partie du nom sera conservée. Pendant quelque temps, Cérès fut appelé Héra par les astronomes allemands.
Découverte : Cérès fut découvert par accident. Piazzi cherchait à observer une étoile listée par Francis Wollaston sous le nom de Mayer 87 parce qu'elle ne se trouvait pas à la position donnée dans le catalogue zodiacal de Mayer (il s'avéra par la suite qu'il s'agissait en fait de Lacaille 87). À la place, il observa un objet se déplaçant sur la voûte céleste, qu'il crut d'abord être une comète.
Piazzi observa Cérès 24 fois, la dernière fois le 11 février. Le 24 janvier 1801, Piazzi annonça sa découverte par des lettres à plusieurs collègues italiens, parmi lesquels Barnaba Oriani à Milan. Il la décrivit comme une comète, mais remarqua que « puisque son mouvement est lent et uniforme, il m'a semblé à plusieurs reprises qu'il pourrait s'agir de quelque chose de mieux qu'une comète. ». Au début février, Cérès disparut derrière le Soleil et ne put être observé à nouveau. En avril, Piazzi envoya ses observations complètes à Oriani, Bode et Lalande à Paris. Elles furent publiées dans l'édition de septembre 1801 du Monatliche Correspondant.
Afin de retrouver l'astéroïde, Carl Friedrich Gauss développa une méthode de réduction d'orbite basée sur trois observations. En l'espace de quelques semaines, il prédit celle de Cérès et communiqua ses résultats à Franz Xaver von Zach, éditeur du Monatliche Correspondez. Le 31 décembre 1801, von Zach et Heinrich Olbers confirmèrent que Cérès avait été retrouvé, validant ainsi la méthode.
Johann Elert Bode pensait que Cérès était la « planète manquante » dont Johann Daniel Titius avait prédit l'existence entre Mars et Jupiter à 414 millions de km du Soleil. On lui assigna un symbole planétaire et l'astéroïde fut catalogué comme planète dans les livres et les tables d'astronomie (avec Pallas, Junon et Vesta) pendant près de 50 ans jusqu'à ce que de nouveaux astéroïdes fussent découverts. Cérès se révéla cependant très petit, ne présentant aucun disque observable, et William Herschel finit par forger le terme « astéroïde » (c'est-à-dire « ressemblant à une étoile ») pour le décrire.
Propriétés : Cérès a ceci de particulier que sa taille et sa masse sont suffisantes pour qu'elle devienne presque sphérique, comme une planète. Après sa découverte, elle a d'ailleurs eu pendant près de 50 ans le statut de planète. D'autres gros astéroïdes, comme Junon et Pallas, sont nettement irréguliers de forme. Avec une masse de 9,445×1020 kg, Cérès concentre à elle seule un tiers de la masse totale de la ceinture d'astéroïdes (ceinture de Kuiper exclue) — bien que cela ne représente qu'environ 3% de la masse de la Lune. Il y a certaines observations qui laissent croire que Cérès pourrait avoir une mince atmosphère et du givre en surface. Cérès est, bien entendu, le principal membre de la famille d'astéroïdes qui porte son nom. | ✧ Mythologie ✧ Dans la mythologie romaine, Cérès est la déesse de l'agriculture, des moissons et de la fécondité. Elle est associée à la déesse grecque Déméter.
Nom latin : Ceres Équivalent grec : Déméter Fonctions : Déesse des moissons Attributs : Faucille, gerbe de blé Animal favori : Bélier Culte : Temple Sicile Ses liens de parenté : Cérès, fille de Saturne et d'Ops, ou de Vesta, ou de Cybèle, apprit aux hommes l'art de cultiver la terre, de semer, de récolter le blé, et d'en faire du pain, ce qui l'a fait regarder comme la déesse de l'agriculture. Jupiter, son frère, épris de sa beauté, eut d'elle Proserpine (assimilée à la Perséphone de la mythologie grecque). Elle fut aussi aimée de Neptune, et, pour échapper à sa poursuite, elle se changea en jument. Le dieu s'en aperçut et se métamorphosa en cheval. Les amours de Neptune la rendirent mère du cheval Arion.
Culte : En Sicile, tous les ans, en commémoration du départ de Cérès pour ses longs voyages, les insulaires, voisins du volcan Etna, couraient la nuit avec des flambeaux allumés et en poussant de grands cris.
En Grèce, les Démétries, Céréales, ou fête de Cérès, étaient nombreuses. Les plus curieuses étaient assurément celles où les adorateurs de la déesse se fustigeaient mutuellement avec des fouets faits d'écorce d'arbres. Athènes avait deux fêtes solennelles en l'honneur de Cérès, l'une nommée Eleusinia, l'autre Thesmophoria. Elles avaient été instituées, disait-on, par Triptolème. On immolait des porcs, à cause des dégâts qu'ils causent aux biens de la terre, et l'on y faisait des libations de vin doux.
Ces fêtes furent introduites plus tard à Rome, sous forme de processions, les Ambarvales : elles étaient célébrées par les dames romaines vêtues de blanc. Même les hommes, simples spectateurs, s'habillaient d'étoffes blanches. On croyait que ces fêtes, pour être agréables à la déesse, ne devaient pas être célébrées par des gens en deuil. C'est pour cette raison qu'elles furent omises l'année de la bataille de Cannes.
Outre le porc, la truie ou la laie, Cérès agréait aussi le bélier comme victime. Dans ses solennités, les guirlandes dont on faisait usage étaient de myrte ou de narcisse ; mais les fleurs étaient interdites, parce que c'était en cueillant des fleurs que Proserpine avait été enlevée par Pluton. Le pavot seul lui était consacré, non seulement parce qu'il croît au milieu des blés, mais aussi parce que Jupiter lui en fit manger pour lui procurer du sommeil, et par conséquent quelque trêve à sa douleur.
En Crète, en Sicile, à Lacédémone et dans plusieurs autres villes du Péloponnèse, on célébrait périodiquement les Éleusiniens, ou mystères de Cérès. Mais ce sont les mystères d'Éleusis qui ont le plus de célébrité. D'Éleusis ils passèrent à Rome, où ils subsistèrent jusqu'au règne de Théodose. Ces mystères étaient divisés en grands et en petits. Les petits mystères étaient une préparation aux grands mystères ; ils se célébraient près d'Athènes, sur les bords de l'Ilissus. Ils conféraient une sorte de noviciat. Après un certain laps de temps plus ou moins long, le novice était initié aux grands mystères, dans le temple d'Éleusis, et pendant la nuit. Quatre ministres présidaient aux cérémonies de l'initiation. Le premier était l'Hiérophante, ou celui qui révèle les choses sacrées ; le second, le Dodonque, ou chef des Lampadophores ; le troisième, l'Hiérocéryce, ou chef des hérauts sacrés ; le quatrième, l'Assistant à l'autel, dont l'habillement allégorique représentait la lune. L'archonte roi d'Athènes était le surintendant des fêtes d'Éleusis. Les ministres subalternes étaient fort nombreux et distribués en plusieurs classes, suivant l'importance de leurs mystérieuses fonctions. Les fêtes d'Éleusis duraient neuf jours, chaque année, dans le mois de septembre. Pendant ces neuf jours, les tribunaux étaient fermés.
Les Athéniens faisaient initier leurs enfants aux mystères d'Éleusis, dès le berceau. Il était interdit, même aux femmes, de se faire mener au temple en voiture ou en chariot. Les initiés se considéraient comme placer sous la tutelle et la protection de Cérès : on leur faisait espérer une félicité sans bornes. Dans ces mystères, les cérémonies étaient sans doute emblématiques : on suppose qu'elles avaient trait uniquement aux évolutions des astres, à la succession des saisons et à la marche du soleil. Le silence étant religieusement observé par les initiés, on en est réduit à de pures hypothèses.
Représentations Statues, emblèmes : Cérès est habituellement représentée sous l'aspect d'une belle femme, d'une taille majestueuse, d'un teint coloré : elle a les yeux langoureux, et les cheveux blonds retombant en désordre sur ses épaules.
Outre une couronne d'épis de blé, elle porte un diadème très élevé. Parfois elle est couronnée d'une guirlande d'épis ou de pavots, symbole de la fécondité. Elle a la poitrine forte, les seins gonflés ; elle tient de la main droite un faisceau d'épis, et de la gauche une torche ardente. Sa robe tombe jusque sur les pieds, et souvent elle porte un voile rejeté en arrière. Parfois on lui donne un sceptre ou une faucille : deux petits enfants, attachés à son sein et tenant chacun une corne d'abondance, indiquent assez la nourrice du genre humain. Elle porte une draperie de teinte jaune, couleur des blés mûrs.
Elle est représentée dans l'attitude triomphante de la déesse des moissons. Elle est entièrement vêtue, symbole de la Terre qui dérobe aux yeux sa force fécondante et ne laisse voir que ses productions. De la main droite, elle retient son voile sur l'épaule gauche ; de l'autre main, elle serre contre elle un bouquet des champs : sa couronne d'épis est placée sur une chevelure artistement dressée, et elle porte vers le ciel un regard satisfait avec une expression de reconnaissance pour les autres dieux qui l'ont secondée.
Son char est attelé de lions ou de serpents.
Mythe de la Cérès noire : Les Phigaliens, en Arcadie, lui dressèrent une statue de bois dont la tête était celle d'une jument avec sa crinière d'où sortaient des dragons. On l'appelait la Cérès noire. Cette statue, ayant été brûlée par accident, les Phigaliens négligèrent le culte de Cérès, et furent punis d'une affreuse disette, qui ne cessa pas avant que, sur le conseil d'un oracle, la statue fût rétablie. |